La réserve marine des Galápagos est en cours d'agrandissement.
Lors de la conférence mondiale sur le climat à Glasgow, un succès majeur a été obtenu pour la zone marine protégée des Galápagos. Après de longues négociations avec toutes les parties prenantes, les organisations de conservation et l'industrie de la pêche équatorienne, une étape importante a finalement été franchie : le président équatorien Guillermo Lasso a annoncé que la zone marine protégée des Galápagos serait étendue de 60 000 km2 (23 166 kilomètres carrés). Cette extension comprend un corridor de 30 000 km2 reliant la réserve marine des Galápagos à la réserve naturelle de l'île Cocos, au large du Costa Rica.
Nous avons déjà signalé à plusieurs reprises que ce couloir longe une dorsale sous-marine qui sert de voie de migration à de nombreux animaux marins. Ils y trouvent suffisamment de nourriture et une protection contre les prédateurs des récifs. Requins-baleines, tortues, requins-marteaux et raies ne sont que quelques-unes des espèces menacées qui empruntent cette route. Cependant, jusqu'à présent, il s'agissait d'une zone non protégée, fortement exploitée par l'industrie de la pêche. Il a donc été décidé d'interdire à l'avenir la pêche à la palangre dans ce couloir et de la sanctionner en conséquence.
Notre association soutient depuis longtemps le projet de la "Route de la natation protégée" entre les deux sites du patrimoine mondial de l'UNESCO. Nous sommes donc extrêmement heureux que cette importante connexion des aires marines protégées ait enfin lieu.
Il a également été annoncé que les présidents de l'Équateur, de la Colombie, du Costa Rica et du Panama ont convenu d'étendre les zones marines protégées existantes dans leurs pays. Le projet consiste à créer une zone protégée de 500 000 km 2reliant les îles Galápagos, l'île Malpelo au large de la Colombie, l'île Cocos et les îles Coiba près du Costa Rica et du Panama. Il est également prévu d'interdire à l'avenir la pêche industrielle dans cette nouvelle zone protégée.
